Après une semaine d’enseignement à distance marquée par de nombreux dysfonctionnements, il serait grand temps que les outils numériques soient reparamétrés et parfaitement sécurisés. Le SNCL-FAEN ne saurait accorder du crédit à la version « d’ingérence étrangère » venue perturber le téléenseignement du collège Jules Ferry…
Une chose est sûre, nous ne voulons plus revoir cette faillite collective des outils numériques éducatifs ni les nombreux dysfonctionnements, touchant les services du CNED et les ENT. Il y a aujourd’hui une large exaspération de la profession : alors que d’un côté les enseignants se sont vus contraints d’utiliser les classes virtuelles, l’institution a été incapable de fournir des conditions de travail ne serait-ce qu’acceptables.
Le SNCL-FAEN espère que la reprise en distanciel prévue le 26 avril sera d’un autre calibre. Pour le moment, aucun signe n’a été donné par le ministère pour éclairer ce retour des enseignements. Il y a donc urgence à utiliser avec profit les jours de vacances scolaires restants pour reparamétrer, dimensionner correctement et sécuriser complètement ces outils essentiels dans le contexte actuel.
Il est également temps d’exiger, en vue de la reprise en présentiel du 3 mai, une actualisation des mesures barrières avec entre autres l’équipement des salles en capteurs de CO2 et l’appareillage en vue de leur aération.
En ce qui concerne la vaccination, le SNCL-FAEN demande à ce que le choix soit rendu possible pour tous les enseignants, ce qui implique que la volonté de ceux qui ne souhaitent pas être vaccinés doit être aussi respectée. Les pressions faites sur les personnels pour accepter des procédures qui empiètent sur une décision personnelle ne sont pas acceptables. Le SNCL-FAEN reste profondément attaché à la liberté de chacun sur cette question.
Le SNCL-FAEN espère enfin que le 26 avril prochain, chacun de nous ne se retrouve pas encore devant un écran noir. Il serait pitoyable pour le ministère de se cacher à nouveau derrière des prétendues attaques russes pour masquer ses turpitudes.