MOTION FORMATION CONTINUE DES ADULTES - nos revendications

Le SNCL-FAEN a pris des positions renouvelées et solides concernant la formation continue des personnels pour les années à venir.

Conseillers en Formation Continue ? Prenez d'abord connaissance de notre actuel combat en justice à Lille pour la défense des droits à congés des CFC partout en France : http://www.sncl.fr/1/greta_formation_1338676.html

 

LE CONGRÈS DU SNCL CONDAMNE :

  • le manque de reconnaissance de l’État du GRETA qui est son unique appareil public de formation continue des adultes,
  • le caractère anecdotique de la formation continue des adultes dans le panorama global de l’éducation nationale,
  • la gestion de tous les personnels intervenant en GRETA non fondée sur le principe d’égalité amenant à des situations de stress et de démotivation,
  • une gestion décentralisée des ressources humaines opaque sans respect automatique de la réglementation en vigueur par l’État employeur,
  • la suppression systématique, pour des questions d’ordre budgétaire liées à la pension civile, des postes gagés enseignants, réduisant ainsi non seulement la capacité d’anticipation et de réaction des GRETA mais affaiblissant aussi la diversité des pratiques pédagogiques en formation initiale,
  • la non application des textes nationaux et les libertés prises par les responsables académiques ou locaux,
  • l’insuffisance de la formation des chefs d’établissement dans le domaine de la formation continue des adultes,
  • un système d’indemnisation dépassé et inéquitable de certains acteurs : chefs d’établissement, gestionnaires, directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques (DDFPT) (ex-chefs de travaux),
  • une remise en cause du référentiel professionnel des conseillers en formation continue (CFC) pouvant conduire à une réduction de leur champ d’actions et un manque de cohérence avec le champ législatif de la formation professionnelle,
  • la systématisation des fusions de GRETA.

 

REVENDIQUE :

  • le respect par l’Etat, employeur des personnels GRETA, des mêmes droits que ceux garantis pour les autres personnels exerçant en formation initiale,
  • une communication claire et appuyée de l’Éducation nationale vers le grand public et le monde économique,
  • une réelle évolution des GRETA vers un statut EPLE leur conférant une véritable structure juridique et de fait une réelle autonomie,
  • une cohésion renforcée entre formation initiale et formation continue au niveau national se déclinant au niveau régional et académique,
  • un mémoire annuel établi par le ministère s’appuyant sur un bilan financier et un bilan social,
  • un contrôle effectif des activités GRETA par une autorité académique affirmée,
  • une direction de GRETA totalement dédiée au sein d’un EPLE dédié,
  • une définition précise des missions de tous les acteurs,
  • des règles de gestion des ressources humaines clairement définies par le ministère et ne portant pas interprétation,
  • l’application du décret n°2016-1171 pour les contractuels formateurs GRETA et conseillers en formation continue,
  • un alignement des obligations de service des contractuels formation continue sur ceux de la formation initiale (648 h équivalentes heures d’enseignement à pondérer selon les activités menées),
  • une déclinaison des règles de gestion des ressources humaines en académie au travers des commissions paritaires,
  • l’harmonisation nationale des recrutements des personnels contractuels et de leur gestion de carrière,
  • la suppression des IPDG (Indemnités des Personnels de Direction et de Gestion) en l’état actuel et leur remplacement par une indemnité d’établissement s’appuyant sur l’activité réalisée et à répartir par le conseil d’administration de l’établissement réalisateur,
  • une formation spécifique auprès des chefs d’établissement en matière de formation tout au long de la vie (FTLV),
  • la prise en compte des efforts faits en faveur de la formation continue dans l’écriture des contrats d’objectif et dans l’évaluation des personnels de direction,
  • la réduction des charges patronales sur postes gagés pour se positionner sur le marché concurrentiel de la formation continue,
  • la nomination d’un inspecteur général identifié Ingénierie de Formation,
  • la création de l’agrégation CPIF (Coordination Pédagogique et Ingénierie de Formation) pour donner suite au CAPLP et CAPES de cette discipline,
  • la promotion systématique pour les conseillers en formation continue titulaires dans le statut agrégés CPIF,
  • la revalorisation et la transformation de l’indemnité formation continue des conseillers en formation continue en NBI,
  • l’intégration des conseillers en formation continue dans les fonctions éligibles au vivier 1 de la classe exceptionnelle,
  • la reconnaissance des conseillers en formation continue en leur qualité d’agents de développement, laquelle s’appuie sur le référentiel métier en 4 blocs de compétences qui ne doit pas être confondu avec les champs d’activité des techniciens commerciaux.

 

DEMANDE AU BUREAU NATIONAL ET À L’ENSEMBLE DES RESPONSABLES DU SNCL :

  • de sensibiliser les personnels en activité sur l’existence des activités de formation continue des adultes au sein de l’Éducation nationale,

 

  • de participer autant que possible à tous types d’actions à mener pour défendre les personnels engagés dans ce champ d’activités,

 

  • de rappeler en permanence à leurs différents interlocuteurs que la formation continue de l’Éducation nationale est une composante pleine et entière méritant la plus grande attention,

 

  • de réaffirmer notre attachement au service public de formation continue des adultes,

 

  • de veiller à la bonne application de toutes les règles de gestion  des ressources humaines et budgétaires.