NOS DOSSIERS

rentrée 2021 : un mémento pour les contractuels enseignants ou psychologues

 Contractuels de l'EN : difficile d'y voir clair dans la gestion de vos contrats ! le SNCL a réalisé un document actualisé regroupant tous les textes et réglementations en vigueur vous concernant. Ne cherchez plus, tout est là !

AESH : communiqué commun de l'intersyndicale nationale

Vous trouverez ci-dessous le communiqué commun élaboré le 1er juillet dernier par l'intersyndicale nationale formée pour la défense des personnels A.E.S.H. (Accompagnants Elèves en Situation de Handicap). Le SNCL, fortement mobilisé pour la reconnaissance du métier d'AESH, est membre de l'intersyndicale et signataire de ce communiqué.

BAC 2021 : quand la laïcité est sacrifiée

Le passage en force ministériel pour sauver sa réforme du bac aura eu des effets dramatiques. Soigner l'opinion publique, faire croire que tout va bien pour notre examen national semble désormais le seul credo, mais à quel prix ? 

AESH : en grève le 3 juin 2021

L’intersyndicale nationale CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation
appelle à une nouvelle journée de grève le 3 juin pour obtenir satisfaction aux revendications légitimes des AESH pour l’amélioration des salaires et la création d’un véritable statut, contre les PIAL et la précarité.


La journée nationale d’action du 8 avril, où les AESH, ont été très nombreuses et nombreux à s’être mobilisé-es, a permis d’alerter sur la situation subie par ces personnels, méprisés par l’Éducation nationale.


Les médias ont largement fait écho à ces actions. Seul le ministre refuse de voir ce qui a été massivement porté par les AESH, avec les personnels à leurs côtés, et remonté lors des audiences auprès des DASEN, des recteurs ou des préfets. Aucune annonce n’a été faite sur la reprise des discussions, aucun calendrier de concertation n’a été donné dans les instances nationales pouvant laisser croire à la disponibilité du ministère à tenir ses engagements sur l’amélioration des conditions d’emploi et sur une revalorisation salariale des AESH.


Le mépris a assez duré !


Aujourd’hui un-e agent-e de l’Éducation nationale sur dix est AESH. Ces agents de la Fonction publique, employé-es sous contrat, sont précarisé-es et malmené-es dans l’exercice quotidien de leurs missions. Ils et elles souffrent d’absence de reconnaissance institutionnelle et leurs conditions de travail ont été considérablement dégradées depuis la création des PIAL.

Ce sont les élèves en situation de handicap et tout le service public d’éducation qui en pâtissent.
Les revendications restent les mêmes, et elles le resteront jusqu’à obtenir satisfaction.


Il y a urgence à :
- engager l’augmentation des salaires et garantir la possibilité de contrats à temps complet pour
permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail ;
- abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
- créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
- recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur des notifications.


L’intersyndicale nationale CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appelle tous les AESH à faire entendre leurs revendications lors d’une nouvelle journée de grève nationale le jeudi 3 juin.


Elle appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à se joindre à cette journée de mobilisation aux côtés des AESH.


Elle invite également les associations de parents à soutenir les exigences portées pour l’amélioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Elle appelle à la tenue d’intersyndicales pour préparer et réussir la journée de grève du jeudi 3 juin et d’assemblées générales des personnels pour réaffirmer les revendications et construire les suites de la mobilisation.


Toutes et tous en grève !


Pour l’augmentation des salaires, un vrai statut et l’abandon des PIAL !


Paris, le 3 mai 2021

 

INFOS / Les examens et diplômes sont l’affaire de tous !

Après une année scolaire en dents de scie, le ministère a décidé, envers et contre tous, de maintenir dans des conditions dégradées les examens du baccalauréat et du brevet.

Il a refusé de prendre ses responsabilités et laisse chaque établissement s’organiser, créant ainsi une rupture d’égalité des élèves candidats devant l’instruction. Le Grand Oral est en soi seul une épreuve inégalitaire et arbitraire mise en place par le ministre contre la volonté des personnels. Son maintien cette année alors qu’il n’a pas pu être préparé dans de bonnes conditions et de façon équitable est inacceptable. Le caractère subjectif de la grille d’évaluation et le manque de formation des membres des jurys posent question et vont accentuer le caractère inégalitaire de cette nouvelle épreuve mal préparée et improvisée. Par ailleurs, le ministre a généralisé la numérisation des copies. Il a décidé autoritairement que les copies de philosophie seraient numérisées au mépris des exigences de la discipline et des correcteurs et correctrices qui vont devoir traiter 130 copies chacun environ dans un délai extrêmement court ! Le résultat de leur correction ne sera d’ailleurs même pas toujours pris en compte puisque la note de contrôle continu sera conservée en cas de mauvaise note à l’examen, ce qui crée une inégalité supplémentaire.

Le SNCL soutient totalement les revendications que les enseignants ont exprimées et exige avec eux :

  • l'abandon du Grand Oral,
  • la possibilité de corriger les copies papiers,
  • des missions de surveillance se limitant à une charge normale d'emploi, notamment par l'amplitude horaire et le respect de la pause méridienne.
  • le retour à une évaluation terminale égalitaire pour le baccalauréat, seule façon de redonner de la valeur à ce diplôme.
  • l’engagement solennel du ministre de rétablir en 2022 les épreuves anonymes et nationales du baccalauréat.
Le SNCL appelle à mettre en discussion ces revendications dans les heures d'information syndicale et en assemblées générales dans tous les établissements.
Après une année scolaire en dents de scie, le ministère a décidé, envers et contre tous, de maintenir dans des conditions dégradées les examens du baccalauréat et du brevet.

Il a refusé de prendre ses responsabilités et laisse chaque établissement s’organiser, créant ainsi une rupture d’égalité des élèves candidats devant l’instruction. Le Grand Oral est en soi seul une épreuve inégalitaire et arbitraire mise en place par le ministre contre la volonté des personnels. Son maintien cette année alors qu’il n’a pas pu être préparé dans de bonnes conditions et de façon équitable est inacceptable. Le caractère subjectif de la grille d’évaluation et le manque de formation des membres des jurys posent question et vont accentuer le caractère inégalitaire de cette nouvelle épreuve mal préparée et improvisée. Par ailleurs, le ministre a généralisé la numérisation des copies. Il a décidé autoritairement que les copies de philosophie seraient numérisées au mépris des exigences de la discipline et des correcteurs et correctrices qui vont devoir traiter 130 copies chacun environ dans un délai extrêmement court ! Le résultat de leur correction ne sera d’ailleurs même pas toujours pris en compte puisque la note de contrôle continu sera conservée en cas de mauvaise note à l’examen, ce qui crée une inégalité supplémentaire.

Le SNCL soutient totalement les revendications que les enseignants ont exprimées et exige avec eux :

  • l'abandon du Grand Oral,
  • la possibilité de corriger les copies papiers,
  • des missions de surveillance se limitant à une charge normale d'emploi, notamment par l'amplitude horaire et le respect de la pause méridienne.
  • le retour à une évaluation terminale égalitaire pour le baccalauréat, seule façon de redonner de la valeur à ce diplôme.
  • l’engagement solennel du ministre de rétablir en 2022 les épreuves anonymes et nationales du baccalauréat.
Le SNCL appelle à mettre en discussion ces revendications dans les heures d'information syndicale et en assemblées générales dans tous les établissements.